Transport

Nouvelle loi sur les trottinettes électriques : ce que vous devez savoir

Assurance, casque, contrôles renforcés : la trottinette électrique change de visage en 2025. Depuis le 1er janvier, chaque utilisateur doit présenter une assurance responsabilité civile adaptée. Impossible de rouler sur les trottoirs, sauf si la mairie l’autorise explicitement. Et pour les moins de 18 ans, le casque n’est plus une option, c’est une obligation. Les sanctions montent d’un cran : amende salée jusqu’à 1 500 euros, immobilisation immédiate de la trottinette. Seuls les modèles bridés à 25 km/h trouvent leur place sur la voie publique. Homologation et avertisseur sonore deviennent la norme, sous peine de rester sur le bas-côté.

Ce qui change avec la loi 2025 sur les trottinettes électriques : panorama des nouvelles règles

La nouvelle loi sur les trottinettes électriques durcit clairement le ton. Le cadre se précise, la réglementation trottinette électrique prend enfin de l’épaisseur : sécurité, clarté, responsabilité. Finie la zone grise : désormais, chaque utilisateur avance à visage découvert, chaque écart rencontre sa sanction.

Les points clés de la nouvelle réglementation

Pour s’y retrouver, voici les principales évolutions qui concernent tous les accros de la mobilité électrique :

  • Vitesse maximale autorisée : dépasser 25 km/h n’est plus permis. La tentation du débridage équivaut à sortir du jeu, et les conséquences tombent sans délai.
  • Circulation : l’accès aux trottoirs n’existe plus, sauf cas très exceptionnels décidés localement. Seules la chaussée et les pistes cyclables restent accessibles.
  • Équipements obligatoires : avertisseur sonore, éléments réfléchissants, feux avant et arrière, freins efficaces, tout doit être en place. Pour les mineurs, le casque devient impératif ; pour les autres, il vaut mieux s’en équiper.

Le message se veut sans ambiguïté : la France pose enfin des règles solides pour la réglementation trottinette. Le code de la route s’applique sans réserve à ces engins de déplacement personnel. Ce resserrement vise moins à brider qu’à instaurer une circulation mieux organisée, où chacun circule sereinement, sans frictions inutiles.

Quelles obligations pour les utilisateurs et propriétaires au quotidien ?

Les obligations nouvelles rythment désormais la pratique : du choix de l’assurance à la manière de circuler, plus question d’improviser. Impossible de passer à côté : il faut une responsabilité civile spécifique pour chaque trottinette. Les assureurs multiplient les offres dédiées , à comparer selon la valeur de l’engin et la fréquence d’utilisation.

Une fois sur la route, mieux vaut la jouer prudence. Tenir la vitesse à 25 km/h sous peine de sanctions, privilégier la piste cyclable, éviter le trottoir sauf dérogation locale : la routine change. La liste des équipements, elle, s’étend. Une bonne trottinette respecte désormais des critères stricts : avertisseur sonore, lumières réglementaires, éléments rétro-réfléchissants et deux freins indépendants. Pour les mineurs, le casque devient la règle absolue ; pour les adultes, il reste vivement conseillé. Pour la nuit ou en cas de visibilité mauvaise, enfiler un gilet rétro-réfléchissant reste le meilleur réflexe : les contrôles se multiplient alors.

Autre changement : le stationnement ne s’improvise plus. Chaque engin doit rejoindre les emplacements prévus, sans traîner sur les trottoirs ni gêner la marche des piétons. Fini l’anarchie de la trottinette posée n’importe où, sous n’importe quel prétexte. D’un simple contrat d’assurance à la vérification de l’équipement, tout le quotidien de la trottinette s’en trouve transformé. On vise la tranquillité des riverains autant que celle des usagers : gare aux obstacles et aux tensions qui pourraient naître d’un manque de rigueur.

Agent de police expliquant les regles aux riders de scooters electriques

Sanctions, contrôles et ressources officielles : comment rester en règle et s’informer

Impossible de négliger la vigilance actuelle. Dans les rues, les contrôles se multiplient : vitesse, équipements, validité de l’assurance, chaque point passe au crible. Un léger excès de vitesse ? L’amende tombe : 135 euros. Rouler sur un trottoir non autorisé coûte exactement la même chose.

Si une trottinette est débridée, la sanction grimpe nettement : 1 500 euros d’amende, immobilisation de l’engin, voire confiscation pure et simple. Quant à l’absence d’assurance trottinette électrique, le montant des sanctions s’envole : 3 750 euros, suspension de permis, fourrière. Les autorités haussent le ton : la complaisance n’est plus à l’ordre du jour.

Stationner n’importe où expose aussi à une sanction immédiate : 35 euros si l’engin gêne le passage ou squatte un trottoir hors zone prévue. Cette fermeté vise tous les utilisateurs, particuliers comme opérateurs de services partagés. Les règles ne connaissent plus d’exception, même pour les professionnels du libre-service.

Pour être tranquille, mieux vaut s’informer en temps réel sur les textes locaux et les éventuels arrêtés municipaux. De nombreuses villes rendent accessibles leurs nouvelles règles ; les textes officiels encadrant la réglementation trottinette électrique restent consultables et régulièrement mis à jour. À la nuit tombée, ou sous une météo capricieuse, mieux vaut redoubler de prudence. Les contrôles s’intensifient et la tolérance s’évapore.

Désormais, rouler en trottinette ne relève plus de l’improvisation. La voie se trace : balisée, surveillée, mais plus sûre pour tous. Reste à faire le choix du bon sens et de la responsabilité, pour profiter de la mobilité urbaine sans mauvaises surprises ni tracas inutiles.